Énergie et climat

Le bâtiment secteur majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique

Le réchauffement climatique est un enjeu majeur de notre société et l’énergie est le point central puisqu’elle est le moteur permettant le développement des activités humaines. Le secteur du bâtiment joue un rôle prépondérant puisqu’il consomme 45% de l’énergie en France et émet 25% des émissions de carbone.

Dessin d'une feuille

C’est grâce à l’énergie que nous pouvons extraire et transformer les matières premières, transporter des marchandises et des personnes, communiquer, etc. Toutes les énergies émettent plus ou moins de carbone pour être exploitées, et le gaz carbonique comme d’autres gaz tel que le méthane, sont responsables du dérèglement climatique.

Il est donc nécessaire de réduire les consommations d’énergies. Le secteur du bâtiment est le premier poste de consommation en France, cela concerne avant-tout les consommations d’usage des bâtiments (pour se chauffer, éclairer, etc.).

Par ailleurs, le secteur de la construction est l’un des plus consommateur de matières premières, ce qui nécessite beaucoup d’énergie pour les manufacturer, c’est ce que l’on appelle l’énergie grise, généralement calculée en équivalent carbone.

La FFB Bretagne est ainsi active pour accompagner ses adhérents et travailler avec les partenaires pour améliorer la performance énergétique des ouvrages bâti, pour soutenir l’émergence de filières de matériaux moins carbonés et pour accompagner le développement des énergies renouvelables, principalement les énergies solaires. Cela passe par de l’expertise, de la communication et de la gestion de projets.

Dessin du haut d'un immeuble avec deux arbres sur le toit

La rénovation énergétique

45%, c’est la consommation d’énergie que représente le secteur du bâtiment, usage compris. La construction neuve représentant 1% par an du parc bâti, le gros des efforts à fournir pour réduire les consommations d’énergie passe donc par la rénovation.

Aujourd’hui, la part de marché de la rénovation est de 49%, contre 51% pour la construction neuve. L’écart se réduit année après année et pourrait s’inverser à l’avenir, notamment avec la politique de non artificialisation des sols (voir page “territoire”). Ce changement économique n’est pas anodin pour les entreprises car la rénovation et la construction neuve requièrent chacune des compétences spécifiques.

Plusieurs enjeux sont engagés par la massification de la rénovation :

  • Les enjeux techniques, une rénovation est plus complexe qu’une construction neuve dont on maîtrise les éléments de A à Z, et les systèmes constructifs vont varier en fonction du bâti existant. Pour une rénovation performante, il est souvent nécessaire de passer par une rénovation globale qui peut nécessiter une maîtrise d’œuvre pour atteindre des résultats satisfaisants. 
  • les enjeux financiers, une rénovation est généralement plus onéreuse qu’une construction neuve. Les dispositifs d’aides privées comme publiques sont d’une aide indispensables, mais insuffisantes pour atteindre les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone. Il sera nécessaire de développer des techniques de rénovation plus accessibles et de trouver des dispositifs supplémentaires pour encourager les propriétaires à engager des travaux.

les enjeux sociaux, l’attrait pour le neuf est toujours majoritaire pour des raisons financières et de facilité de travaux.

La décarbonation des matériaux de construction

La RE 2020 a instauré une grande nouveauté dans le secteur du bâtiment : évaluer l’impact carbone des constructions, car on se rend compte que l’énergie nécessaire à la construction d’un ouvrage neuf est parfois supérieure à la consommation d’énergie à l’usage durant 50 ans.

Toute l’énergie nécessaire à la fabrication des matériaux et équipements est prise en compte, depuis l’extraction des matières premières, le transport, la transformation, la mise en œuvre et même leur recyclage en fin de vie.

Cette nouvelle approche permet de prendre conscience d’un “coût carbone” invisible. Ainsi, les industriels sont très investis pour réduire le poids carbone de leurs matériaux, ceci afin de rester compétitifs.

feuille
Dessin d'une éolienne et de deux arbres

Les énergies renouvelables

La part des énergies renouvelables est en constante augmentation dans le mix énergétique Français. Le secteur du bâtiment est directement concerné par les énergies solaires car elles exigent beaucoup d’espace et que les toitures sont pleinement disponibles pour recevoir ces technologies. 

La FFB Bretagne accompagne ses adhérents autour du photovoltaïque, d’un point de vue technique, normatif mais également assurantiel et de formation.

Par ailleurs, nous engageons de nombreux travaux avec des partenaires pour faciliter le déploiement des énergies solaires sur le territoire breton.

Les flottes de véhicules

Le secteur du bâtiment dispose d’une flotte de véhicules utilitaires conséquente en raison d’une activité systématiquement hors site. Ces véhicules sont en grande majorité à motorisation diesel, un carburant qui risque de connaître des contraintes fortes dans les années à venir avec le déploiement des Zones à faible émission (ZFE) dans les métropoles.

La FFB Bretagne anticipe le sujet et travaille de concert avec les agglomérations, concessionnaires, énergéticiens et ses adhérents pour permettre l’émergence de solutions alternatives. 

  • Quelles motorisations favoriser en fonction de l’activité, de l’usage, du territoire et de la zone d’intervention ?
  • Quelles modes de ravitaillement ?

Au-delà des aspects matériels, ce changement invite également à repenser l’organisation logistique des entreprises et l’optimisation des déplacements.

Dessin de la planète terre

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