Cette année, et comme tous les deux ans, la FFB Bretagne organise les Assises Régionales du Bâtiment, un événement devenu incontournable pour tous les acteurs de l’acte de construire. Le 24 avril dernier, c’est dans le cadre prestigieux du Château de la Châsse à Iffendic que s’est tenue la 7e édition, réunissant près de 300 participants autour d’un thème fédérateur : « L’innovation, les deux pieds sur terre ».
À travers cette manifestation, la FFB Bretagne souhaite mettre en lumière la capacité du bâtiment à innover dans ses procédés, ses organisations, ses matériaux et ses équipements. Quelles sont les stratégies d’innovation à mettre en place ? Quelles réponses concrètes peuvent être apportées sur le terrain ? Autant de questions au coeur de cette journée riche et dynamique.
La matinée s’est articulée autour d’une grande plénière mêlant interventions politiques, conférences et débats d’experts. Après une ouverture politique portée par Stéphane Le Teuff, Président de la FFB Bretagne et Laurence Fortin, Vice-Présidente du Conseil Régional de Bretagne, Maximilien Brabec, conférencier spécialiste des stratégies d’innovation, a invité le public à repenser l’innovation comme une démarche accessible et durable. Deux séquences de débat ont ensuite permis de croiser les regards sur l’intelligence artificielle, l’organisation managériale, les attentes des clients, les enjeux climatiques et la diversification de l’activité. L’urbaniste David Miet, quant à lui, nous a éclairé en questionnant notre modèle d’aménagement à travers la densification douce.
La seconde partie de la matinée était consacrée à un format plus interactif : une session de pitchs inspirée de l’émission « Qui veut être mon associé ? ». Cinq entreprises ont présenté leurs solutions face à un jury d’experts et départagés par les applaudissements du public.
Entre prospectives et retours d’expérience, cette édition 2025 a une nouvelle fois démontré l’engagement de la profession face aux grands enjeux du secteur. Soutenue par plusieurs partenaires (PRO BTP, SMA BTP et BTP Banque), cette 7ème édition des Assises a réuni les ingrédients d’une journée réussie : convivialité, prospective et dynamisme ! Dans ce cahier spécial, nous vous proposons de vous replonger dans cette journée.
REGARD CROISÉ SUR LES ENJEUX D’INNOVATION
En ouverture des Assises, la parole a été donnée à Stéphane Le Teuff, Président de la FFB Bretagne, qui rappelle que « notre secteur est au cœur de nombreux enjeux de société ». Dans une conjoncture tendue, rassembler l’ensemble de la filière (industriels, maîtres d’ouvrage, entreprises et partenaires) permet de trouver des solutions innovantes qui seront des clés pour redynamiser le marché. Pour lui, l’innovation est aujourd’hui une nécessité, tant sur les matériaux et les processus que dans l’organisation du travail et l’ouverture à de nouveaux partenariats, notamment autour du numérique et de l’intelligence artificielle.
Face aux attentes économiques, sociales et environnementales, Stéphane Le Teuff a également mis en lumière le rôle du bâtiment dans la transition : réduction des déchets, réemploi, amélioration logistique, mais aussi relocalisation des achats.
Il a enfin alerté sur la crise du logement, soulignant que loger les salariés est devenu un enjeu aussi critique que les recruter. Une étude de la Cellule Économique de Bretagne chiffre à 225 000* le nombre de logements nécessaires d’ici 2030.
A ses côtés, Laurence Fortin, Vice-Présidente du Conseil Régional de Bretagne, a partagé ce constat d’une période difficile, marquée par la baisse des mises en chantier. Elle appelle à bâtir un chemin commun entre sobriété foncière, innovation et créativité. De plus, la Région veut orienter les collectivités locales dans leurs investissements, sans se concentrer uniquement sur celles engagées dans des projets durables. La Région Bretagne agit actuellement comme un catalyseur, en facilitant les croisements entre acteurs et en aidant à lever les freins à l’innovation.
Pour répondre aux besoins du logement, Laurence Fortin insiste sur le fait d’agir ensemble et collectivement pour ne plus subir l’accumulation du manque de logement au fil des années. La solution serait de tester de nouveaux dispositifs, comme le Pinel breton ou des opérations menées avec des entreprises locales. La Bretagne est la région la plus mobilisée en faveur du logement social et veut continuer à jouer un rôle moteur pour répondre à la demande croissante.
Enfin, Cécile Mazaud, Présidente de la Commission Innovation de la FFB Nationale, a conclu cette séquence introductive partageant la vision de son entreprise familiale : l’innovation est l’amélioration continue de l’entreprise, elle se construit sur le terrain, dans les chantiers, avec les compagnons et les clients.
Pour elle, innover, c’est partir d’une feuille blanche, travailler avec ses clients pour enfin construire un projet et embarquer tous les collaborateurs dans une démarche de progrès.
En saluant la capacité des entreprises à se réinventer en continu pour faire du bâtiment un secteur durable, inclusif et tourné vers l’avenir.
Prospérer dans un monde en mutation
Comment s’adapter et évoluer sans rendre l’existant plus complexe ? Comment se requestionner et sourcer des idées performantes pour l’entreprise ?
SORTIR DES BIAIS MENTAUX POUR SE NOURRIR D’ÉTONNEMENT
Selon Maximilien Brabec, notre cerveau fonctionne avec des filtres mentaux inconscients qui peuvent s’accumuler avec le temps. Une étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) démontre que nous percevons le monde non pas tel qu’il est, mais tels que nos filtres le voient. Ces filtres sont tout de même importants pour gérer l’ensemble des informations que nous percevons et rester concentré sur un élément. Cependant, ils deviennent un obstacle à la créativité et à l’innovation lorsqu’ils ne sont pas remis en question : « La créativité ne plaît qu’à nos filtres ». Cette logique s’applique à l’échelle individuelle comme collective. Dans une entreprise, les filtres partagés deviennent des certitudes communes qui freinent le changement.
Maximilien Brabec illustre ce point par l’expérience des abeilles de Maeterlinck. Il montre que, comme elles, nous sommes souvent attirés par ce qui nous semble évident pour nous rassurer même si cela nous empêche de trouver une sortie. Pour innover, il faut donc s’étonner : se confronter à ce qui nous dérange, sortir volontairement de nos habitudes. C’est également la réponse que donne le MIT : « Think out of the box » que Maximilien trouve obsolète. Il enrichit avec la formule suivante : « Feed from out of the box », on se nourrit de tous les étonnements qui sont en dehors de nos filtres.
Nos filtres limitent notre vision, notre inspiration et faussent la réalité »
Maximilien Brabec, Conférencier et expert en Stratégie & Innovation
COMMENT TRAVAILLER AVEC NOS ÉTONNEMENTS POUR INNOVER ?
Selon Maximilien Brabec, l’étonnement doit devenir une hygiène de vie, de par sa définition, qui veut dire frappé par la foudre. Il faut, pour être innovant, laisser tous nos filtres se faire frapper par la foudre. Ces moments vont nous permettre de nous rendre plus visionnaire et plus inspiré sans être fermé à une idée. Ils vont même nous permettre de nous confronter à des logiques autres. Il appelle cette technique d’innovation, l’expédition d’étonnement : se confronter sur ce qui est le moins évident.
La stratégie à mettre en place est que chacun réalise son parcours d’étonnement pour mettre ensuite toutes les idées ressorties en commun et recommencer jusqu’à trouver une nouvelle lumière. Cette méthode a le mérite de purger nos filtres sans utiliser de créativité.
La deuxième technique d’innovation proposé durant la conférence est celle de réaliser un « cradostestonnement ». C’est une expérimentation rapide, à petite échelle et à moindre coût qui permet de confronter une intuition à la réalité du terrain. L’exemple utilisé est celui d’une entreprise de dispositifs médicaux qui teste une idée que tout le monde trouvait absurde et qui finalement finit par avoir un brevet mondial. La clé de l’étonnement est d’écrire à l’avance ce qu’ils pensaient obtenir en tentant l’expérience, pour ensuite constater les différences.
Finalement, l’indicateur clé de l’innovation est le résultat mesuré par un « étonnamètre » qui mesure l’étonnement.
GARDER LES SALARIÉS AU COEUR DE L’INNOVATION. COMMENT INNOVER SANS COMPLEXIFIER ?
Pour son dernier point, Maximilien Brabec alerte sur l’ambition des entreprises à vouloir absolument innover sans réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir sur les salariés. Il démontre grâce à l’étude BCG que la complexité de l’environnement externe de nos entreprises c’est multiplié par 6 depuis 60 ans et par 35 pour la complexité interne. Maximilien Brabec s’engage pour que les entreprises innovent sobrement et de façon utile, « il faut retirer les cailloux des chaussures de nos collaborateurs au lieu d’en rajouter ». L’innovation est aussi dans la valeur que nous apportons à nos salariés.
Pour cela il nous propose d’utiliser des outils simples pour créer des étonnements. Le premier principe est de ne pas confondre métier et marché. Toutes les entreprises sont capables de trouver des filières vers lesquelles étendre leur marché et ainsi créer de nouveaux métiers. Ce sont des expéditions d’étonnement qui ouvrent à des opportunités invisibles depuis les filtres habituels.
Le deuxième outil est d’aller nous étonner sur les nouveaux possibles sous-jacents aux mutations. L’intérêt est de s’intéresser à de nouvelles pratiques technologiques afin de les adopter. Pour favoriser ce type de changements, Maximilien Brabec propose de recourir aux « Quick Win » : des micro-innovations à fort impact et faible coût, comme le suivi de chantier par drone ou les objets connectés de planification. Dans un environnement en mutation, ces ajustements agiles font souvent plus de différence qu’un grand plan d’innovation mal calibré.
Enfin, le troisième outil sert à apprendre à innover dans notre capture de valeur. Le principe est de savoir innover dans notre méthode de rémunération. Et si au lieu de facturer la pose d’une chaudière, on se rémunérait sur la moitié des gains qu’apporte la chaudière sur 15 ans ? Il conclut sur le fait d’aller s’étonner dans les captures de valeur dans tous les domaines.
L’innovation au cœur de nos métiers
Accompagner le changement à l’échelle de l’entreprise
STRUCTURER POUR MIEUX COOPÉRER
Dans un secteur en tension, la structure interne devient un levier stratégique. Déborah Gaignard, cheffe d’entreprise de Feratte, mise sur l’organisation interne en mettant en place de rituels simples : réunions de planification hebdomadaires, comités de coordination mensuels, points trimestriels avec les chefs d’équipe. Cette organisation s’accompagne d’un management visuel avec l’installation de panneaux d’affichages pour avoir un aperçu de la planification et le suivi des stocks. L’objectif est de fluidifier la communication, d’anticiper les besoins pour faciliter le quotidien des équipes et améliorer leur autonomie.
RELATION CLIENT ET INNOVATION
Le bilan annuel de l’entreprise en témoigne ; Déborah le confirme, il y a une hausse de la productivité, une meilleur satisfaction client, et un chiffre d’affaires en hausse de 43% depuis la mise en place de ces pratiques (2021). La croissance de l’entreprise est pour elle, l’indicateur de la réussite de la démarche d’innovation.
Innover dans la gestion d’un parc immobilier
UNE CULTURE D’INNOVATION QUOTIDIENNE
Dans un contexte où les enjeux démographiques et climatiques fluctuent, l’innovation ne se limite plus à la construction elle-même. Pour Julia Lagadec, Directrice Générale d’Espacil Habitat, elle se construit au quotidien dans ses pratiques de gestion. « Dans un parc de 27 000 logements, il s’agit d’agir à la fois sur l’existant et le futur ». Espacil investit chaque année près de 30 millions d’euros dans l’entretien, et plus de 200 millions à long terme pour améliorer la performance énergétique du parc. L’objectif est, à la fois de répondre à une nouvelle clientèle et aux enjeux démographique et climatique.
RÉPONDRE AUX NOUVEAUX USAGES
« On a une clientèle qui a fortement mutée », « Ce ne sont pas les mêmes clients à qui nous avons vendus il y a 40 ans » Les clients changent, la demande change aussi. Espacil Habitat s’adapte et doit innover en matière de conception, d’équipements, de matériaux, pour répondre aux nouvelles attentes de leurs futurs locataires. L’adaptation de l’entreprise doit tenir compte tant des enjeux démographiques que climatiques. Elle doit même anticiper les enjeux climatiques futurs tout en assurant la qualité de vie actuelle.
Acquérir de l’autonomie grâce à l’intelligence artificielle
NOUVELLE ORGANISATION DU NUMÉRIQUE
Pour Jean Ramirez, Directeur de Largier Technologie et Président du Comité IA à la FFB Nationale, acquérir de l’autonomie, c’est d’abord être capable de mesurer ce que l’on fait. L’enjeu de notre chef de file IA, est d’éviter que chacun développe ses propres outils dans son coin. L’organisation repose ainsi sur des process numériques partagés, construits collectivement, pour garantir cohérence, traçabilité et responsabilisation.
Le secret de l’action c’est de s’y mettre, commencer sans avoir peur »
Jean Ramirez, Président du Comité IA – FFB Nationale
UTILISER L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE À BON ESCIENT : QUI ? QUAND ?
L’IA est utilisée de manière ciblée, là où l’informatique ne suffit plus. Comme les fiches d’interventions, souvent incomplètes ou mal rédigées, qui demandent des relectures et des corrections. L’IA sert concrètement pour : clarifier, corriger, mettre en forme, extraire des éléments clés de documents administratifs. Des usages simples, qui améliorent la fiabilité tout en libérant du temps.
Innover sur les matériaux
UTILISER LA R&D POUR VALORISER NOS RESSOURCES LOCALES
Dans le Groupe Pigeon, l’innovation est passée par la valorisation des résidus de carrière. Longtemps considérés comme des déchets, ils sont devenus Géo Mur, des co-produits constructifs composé de bloc de terre compressés et liaisonnés avec de la terre coulée. Depuis 2018, avec la création d’un service R&D, l’innovation accélère au sein du Labo CBTP avec le leitmotiv de la mettre au cœur de la démarche RSE. Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie claire : réduire l’impact environnemental tout en développant l’économie circulaire
RÉPONDRE AUX MUTATIONS DU SECTEURS
Selon Serge Maurier, Directeur du Laboratoire CBTP, les métiers des travaux publics vont muter avec les contraintes liées au ZAN (Zéro Artificialisation Nette) : moins d’étalement urbain et plus de densité. Cette évolution touche directement les travaux publics et leurs compétences. Dans ce contexte, innover c’est d’avoir une approche urbaine plus globale concernant l’eau, la conception, l’ingénierie …
Le défi de la densification douce
David Miet, urbaniste et co-fondateur de Villes-Vivantes, s’est donné le défi d’expliquer la densification douce en présentant cinq personnes :
Quel niveau de confiance en l’avenir donne-t-on à nos enfants ? » En qui un individu peut-il encore avoir confiance ? »
David Miet, Urbaniste et co-fondateur de Villes-Vivantes
Charles, 2 ans et demi, grandit dans un monde incertain. Sa soeur adolescente repousse même l’idée d’avoir des enfants tant que sa vie n’est pas «organisée». Face à ces inquiétudes, David Miet interroge : « Quel niveau de confiance en l’avenir donne-t-on à nos enfants ? »
Le multipropriétaire illustre le déséquilibre de l’accès au foncier, dans un pays où deux tiers des logements appartiennent à une minorité de propriétaires. Depuis sa mise en place, le ZAN limite les possibilités d’extension urbaine, creusant ainsi des inégalités générationnelles.
Le voisin, quant à lui, est touché par de l’anxiété d’anticipation. Avec sa peur du changement, il freine le développement de réglementation et la densification devient difficile à mettre en œuvre.
Le Français moyen, lui, veut un accès à la nature, à l’emploi et à un cadre de vie stable. Dans un monde instable, la confiance est donnée en certains territoires, où l’accès au logement devient un levier de confiance.
Enfin, en s’appuyant sur un sondage IFOP, David Miet rappelle que pour beaucoup, un terrain de 50 à 200 m² suffisent pour vivre agréablement. Il démontre ainsi qu’une division parcellaire bien pensée permet de construire plus sans étaler la ville et sans renoncer à la qualité de vie.
Les solutions innovantes du bâtiment dans « Qui veut être mon associé ? »
Innover concrètement pour répondre aux besoins du terrain.
Un « TV Show » a été mis en place à Iffendic pour clôturer la matinée des 7e Assises régionales du Bâtiment. Sur scène, cinq entreprises ont accepté le défi de présenter leur solution innovante en 2 min seulement. Devant un jury composé de Delphine Legras (BPI France), Mehdi Baa (Menguy Architectes) et Alexandre Moison (Directeur Général Batisimply et chef de file Innovation à la FFB Bretagne), tour à tour ils ont dû pitcher et répondre aux questions.
Optimiz Construction a ouvert le bal, avec une solution numérique qui génère des plans de découpe et de pose intelligents à partir des plans de chantier. Le logiciel permet de réduire jusqu’à 25 % les pertes de matériaux et d’optimiser la logistique, en proposant des scénarios adaptés aux contraintes du terrain.
Grégoire Cauvin de Mesureo, a été marqué par les discussions entre homme et machine dans les films de science-fiction, une opportunité pour lui de créer un assistant vocal et textuel. Connecté à la documentation technique des fabricants, il permet aux poseurs et commerciaux de poser leurs questions en langage naturel. L’objectif est de fluidifier les échanges et réduire les erreurs.
Côté matériaux, Jousselin Préfabrication a présenté un système constructif associant béton et bois : un mur hybride préfabriqué, assemblé sans colle ni vis, qui concilie performance thermique, rapidité de pose et sobriété environnementale.
Octomiro est venu proposer une solution de vision par ordinateur qui permet de réaliser des inventaires, des contrôles de livraison automatisés et même plus à partir d’un simple photo. Elle identifie types, volumes et formats des produits, et alimente automatiquement l’ERP de l’entreprise, réduisant ainsi les erreurs de saisie.
Enfin, Ulrich Rousseau présente la solution de Wi6Labs, qui vise à rendre les bâtiments plus sobres, via un réseau de capteurs connectés basse consommation (LoRa) capables de surveiller en temps réel les usages énergétiques. Un gain de temps pour l’installateur, une simplification du processus d’intégration, le tout étant une solution plug and play déjà distribuée dans le monde entier.
Tous les projets, bien que différents, répondent aux attentes du secteur, le poussant ainsi à se développer et se faire aux évolutions actuelles. Le jury a souligné la maturité des solutions, leur ancrage terrain et leur capacité à s’intégrer sans alourdir les processus existants.
Le secteur du bâtiment est prêt à franchir un gap vis-à-vis de la technologie numérique »
Alexandre Moison, Chef de file Innovation – FFB Bretagne
Un vote à l’applaudimètre a clos la session. Entre humour sur l’IA et hommage à la jeune génération, Stéphane Le Teuff et Cécile Mazaud ont salué une matinée riche, rythmée, et résolument tournée vers l’avenir.
Intervenants au village solution
Guillaume Bournigal – Adaozan
Valérie Cottereau et Olivier Bercot – ARTEFACTO
Christelle Georget – EntreArtisans
Irene Wrong et Thibault Lenard – Operys
Nicolas Guilloux et Jean Christophe Gérard – AquilOhm